La Street League débarque à Roland Garros le 11 octobre prochain
Le skate, a toujours été porteur d’une identité culturelle forte, il a même été un des symboles forts de la contre-culture. Dès les années 70, avec la scène Dogtown & Z-Boys, le skate s’installe comme une pratique « rebelle », associée aux jeunes qui s’approprient l’espace urbain (piscines vides, rues, parkings).
S’opère un virage (inévitable) dans les années 2000–2020 : entre mainstream et héritage “core”
Avec les X Games, puis la Street League Skateboarding, et enfin les Jeux Olympiques (2021), le skate passe dans la sphère d’un sport plus grand public.
Il est utilisé par les marques (Nike, Adidas, Supreme…) comme un vecteur marketing même si subiste un noyau dur qui garde une méfiance vis-à-vis de l’institutionnalisation. Le luxe s’est aussi régulièrement saisi du skate comme objet culturel, identitaire, pourtant dans l’absolu opposé à son univers.
La présence aux J.O, la direction prise par la SLS tendent vers une forme de normalisation du skate, cette épreuve à Roland Garros sera sans doute assez diversement « appréciée » pour une partie de la communauté « core » mais le temps changent et on ne sait parfois plus trop où est l’esprit initial.

