Le sport à l’épreuve de la chaleur

Au regard des gigantesques enjeux et menaces engendrés par le dérèglement climatique, la pratique sportive pourrait ne pas figurer dans la liste des priorités absolues. Elle reste tout de même un vrai sujet tant dans nos sociétés, le sport joue un rôle dans l’éducation, le lien social, son rôle est reconnu dans la santé, le développement et l’équilibre de chacun.

La vague de chaleur qui arrive sur la France, qui n’est ni la première, ni la dernière, nous invite à réfléchir

L’ensemble des personnes, institutions et organisation doit en tenir compte. Sur deux plans :

  • Agir pour minimiser l’impact climatique des pratiques sportives
  • Et c’est le propos de ce post, s’adapter aux nouvelles contraintes

La chaleur est déjà – sans nul doute – un paramètre qui influe sur la pratiques sportive, qui en modifiera le cours

Prenons l’exemple des sports pratiqués en extérieur. Patagonia relate l’exemple d’un groupe de vététistes de Phoenix (lien en commentaires), qui roule dorénavant très tôt le matin et même parfois en pleine nuit.

Ce qui semblait inenvisageable voir incongru il y a peu s’impose à nous, même si pour l’instant en Europe, seuls les mois d’été sont concernés. Mais en Espagne comme dans le sud de la France, il fait 36 en juin et dans ces conditions, la pratique du running, du cyclisme, du vtt, de la grimpe ou même la marche est compromise voire impossible ou dangereuse à certaines périodes.

La pratique nocturne est une réalité qui s’impose déjà aux pratiquants les plus assidus et les plus exposés, mais il va falloir réfléchir très vite à ses nombreuses implications. Notamment le respect d’une faune pour laquelle la nuit a toujours été un moment spécifique, sans présence humaine, l’évolution du matériel et des services également.  

Phoenix est en quelque sorte un paradis pour les amateurs de montagne et de désert : des crêtes escarpées s’élèvent dans presque toutes les directions, certaines montant de plus de 300 mètres directement depuis les abords des quartiers résidentiels. La région abrite deux des plus grands parcs municipaux du pays, et Trailforks répertorie près de 600 kilomètres de sentiers monotraces dans l’agglomération de Phoenix, allant de larges pistes de gravier à des parcours techniques abrupts semés de rochers. Cette profusion de sentiers a donné naissance à une communauté de vététistes discrète mais passionnée. Extraits de la stories publiée sur Riders of the night publié sur Patagonia.com

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Thierry Seray